Je ne pouvais d'ailleurs m'empêcher d'y plonger le nez ou presque, depuis le poste d'observation de mon fauteuil …
Soudain, je sentis sa jambe venir imperceptiblement se frotter contre la mienne. Je connaissais parfaitement son côté chatte et cette manière bien à elle d'implorer une caresse. Je l'entendais même ronronner, tout en feignant de s'intéresser à ce qui était affiché sur mon écran, alors que nous nous en fichions royalement tous les deux. Ma main glissa discrètement de l'accoudoir pour effleurer le soyeux de sa jambe. Je pris la tangente poplitée de son genou pour flatter le galbe nerveux de son mollet, redessinant lentement du bout des ongles, le modelé de ses muscles savamment travaillés par le port de ses hauts talons. Lyon: Le quinquagénaire voyeur filmait sous les jupes des filles. Lorsque je vis ses poils se hérisser sur son bras, c'est son corps tout entier qui s'électrisa, alors qu'elle luttait pour ne pas défaillir, ni gémir de plaisir …
Le supplice devenant insoutenable, je tempérai mon emprise pour ne pas éveiller l'attention de mon collègue toujours aussi studieux, plongé dans ses feuilles de calcul.
Il Utilisait Sa Chaussure Pour Voir Sous Les Jupes Des Filles - Regardez | Jean-Marc Morandini
La loi sur la vie privée condamne une personne qui en observe une autre se trouvant dans un lieu non accessible au public… donc pas les transports en commun, comme c'était le cas ici. Cette interprétation stricte de la loi a provoqué une levée de bouclier et lancé le débat sur l'opportunité de légiférer sur ce problème inacceptable. Notons que ce phénomène est également connu en Corée du Sud où cette photo a été prise:
Filmer Sous Les Jupes Des Filles Va (Enfin) Devenir Un Délit
» Un pis-aller, selon la magistrate: pour que cette qualification soit retenue, il faut que la victime se soit aperçue de ce qui lui arrive. Et c'est loin d'être toujours le cas. «D'autres leviers étaient parfois utilisés, notamment celui de la notion de "lieu privé", car la captation d'images dans un lieu privé relevait déjà du pénal», détaille la spécialiste, qui cite l'exemple d'un homme qui filmait dans les cabines d'essayage d'un supermarché, requalifiées en lieu privé. Autre texte parfois invoqué: l'article 226-2-1 du code pénal, qui sanctionne de deux ans de prison et 60 000 euros d'amende les «paroles ou images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé». Filmer sous les jupes des filles va (enfin) devenir un délit. Pour Marie Mercier, sénatrice Les Républicains de Saône-et-Loire et rapporteure du texte au Sénat, «il était nécessaire de clarifier et de simplifier pour que les faits soient plus faciles à prouver et à réprimer». Et si la victime ne s'en rend pas compte? «Il n'est pas obligatoire d'avoir une partie civile pour que des poursuites soient engagées», répond M e Viviane Gelles.
Lyon: Le Quinquagénaire Voyeur Filmait Sous Les Jupes Des Filles
Dans les pays n'ayant pas encore légiféré, nombreuses sont les femmes à exprimer leur ras-le-bol: en octobre, l'artiste russe Anna Dovgalyuk a mis en ligne une vidéo devenue virale, dans laquelle elle soulève sa jupe dans une gare de Saint-Pétersbourg pour sensibiliser à l'upskirting. En Corée du Sud (lire page 3), une manifestation en ce sens a réuni plus de 20 000 personnes en juin. Le poids de la campagne anglaise Plus récemment, c'est le Parlement britannique qui s'est saisi du sujet: fin juin, le gouvernement conservateur de Theresa May a repris à son compte une proposition de loi de la parlementaire libérale-démocrate (centre) Wera Hobhouse. Il utilisait sa chaussure pour voir sous les jupes des filles - Regardez | Jean-Marc Morandini. Objectif: punir de deux ans de prison les voyeurs prenant des photos sous les jupes des filles. Ce combat, c'est en réalité celui de Gina Martin. A 26 ans, cette Londonienne assistait au British Summer Time, un festival de musique de la capitale, début juillet 2017, quand elle s'est aperçue que deux hommes derrière elle prenaient des photos sous sa jupe.
En Belgique, l'upskirting tombe également sous le coup de la loi de mai 2014 relative à la lutte contre le sexisme dans l'espace public, qui réprime le fait de «réduire une personne à sa dimension sexuelle, entraînant une atteinte grave à sa dignité». Voyeur sous les jupes des filles. Mais pour Laetitia Genin, du mouvement féministe Vie féminine, citée par la Radio Télévision Belge Francophone, si cette loi est positive, il demeure toutefois compliqué de voir les plaintes aboutir, en raison de la difficulté d'apporter des preuves. A l'issue d'enquêtes sur le sujet, la militante belge a relevé deux situations propices à ce type de voyeurisme: «Dans les transports en commun, le tram, le bus ou le métro… Les femmes sont souvent dans une position d'attente, debout, et c'est là que l'agression a lieu. L'autre situation dénoncée a lieu dans les salles de sport, lorsque la femme se dénude pour revêtir son vêtement de sport. » Au Canada, «quiconque sciemment publie, distribue, transmet, vend ou rend accessible une image intime d'une personne […] sachant qu'elle n'y a pas consenti» encourt jusqu'à cinq ans de prison.