Sa mort porte le poids de tous les péchés du monde. Sa mort réconcilie le monde avec Dieu. Elle est le moyen par lequel Dieu sauve le monde. Les ténèbres disparaissent et la lumière devient accessible pour tous. Vie. Homélie pour le 4e Dimanche du Carême (B) | Blogue du Moine ruminant. Enfin, en troisième lieu, la mort du Christ sur la croix ouvre à quiconque croit en Lui une vie éternelle. « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » dit Jésus au bon larron (Luc 23, 43). Le Christ est descendu au plus profond des ténèbres de la mort, il en est ressorti glorieux et vivant pour Dieu. Il nous entraîne à sa suite. Par le baptême nous sommes morts au péché avec le Christ pour ressusciter avec lui à une vie nouvelle et éternelle. Saint Paul le dit merveilleusement bien dans la deuxième lecture: « Dieu est riche en miséricorde; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ: c'est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus».
- Homélie 4e dimanche carême année b c
- Homélie 4e dimanche carême année b d
- Homélie 4e dimanche carême année b et
Homélie 4E Dimanche Carême Année B C
L'action de grâce qui monte de nos cœurs en même temps que la reconnaissance de notre misère est le signe d'une confession de nos péchés dans l'Esprit Saint. Nous ne sommes pas d'une nature différente de tous nos frères et soeurs. Au regard de l'Amour miséricordieux, nous sommes tous égaux à la table des pécheurs. Le pardon et la grâce que reçoivent mes frères en humanité me rappellent le pardon et la miséricorde dont je vis, moi aussi. Demandons au Seigneur de nous éclairer sur nous-même, et regardons autour de nous, spécialement ceux dont les fautes nous ont blessés, et réjouissons de participer ensemble au festin de l'Eucharistie. Ensemble nous sommes tournés vers le Père des miséricordes pour recevoir notre mesure de pardon, pour nous laisser réconcilier avec Lui. Nous nous nourrissons ensemble à la même table de l'Eucharistie d'un pain et d'un vin qui ne manqueront jamais, du corps et du sang du Christ « afin que, grâce à lui, nous soyons identifiés à la justice de Dieu ». 4e dimanche de Carême, Année B : Homélie – Archidiocèse de Libreville. Fr. Antoine-Marie, o. c. d.
Homélie 4E Dimanche Carême Année B D
Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus. »
La résurrection de Jésus est un miracle de l'amour dont la grandeur dépasse la reconstruction du temple de Jérusalem dont a fait mention la première lecture. Jésus avait prédit aux Juifs la destruction du temple: « Détruisez ce temple et en trois jours je le rebâtirai »(Jn2, 21). Homélie 4e dimanche carême année b et. La résurrection de Jésus est aussi un don pour toute l'humanité. Jésus affirme dans l'Évangile: « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » Disons que Dieu n'a pas seulement aimé le peuple hébreux. L'amour de prédilection dont le peuple hébreux avait bénéficié, n'était pas un amour exclusif mais un amour ouvert et destiné à tous les peuples de la terre. « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique ».
Homélie 4E Dimanche Carême Année B Et
Dieu le fait parce qu'il aime son peuple, et parce que Dieu aime aussi sa demeure, le beau temple de Jérusalem construit par Salomon. Mais cette générosité de Dieu fait face à l'infidélité continuelle du peuple, commençant par ses chefs. Homélie 4e dimanche carême année b la. Nous lisons dans le second livre des chroniques: « les chefs des prêtres et du peuple multipliaient les infidélités, en imitant toutes les abominations des nations païennes, et ils profanaient la Maison que le Seigneur avait consacrée à Jérusalem…Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles, et se moquaient de ses prophètes ». La malédiction de Dieu fut inévitable pour le peuple et les ennemies assiégèrent Jérusalem, tout en détruisant le lieu de sacrifice et brûlèrent le temple, le demeure de Dieu, le symbole de l'alliance de Dieu avec son peuple. Ils démolirent les murs de Jérusalem, brûlèrent aussi toute la cité. Après cela ce fut la déportation: « Nabuchodonosor déporta à Babylone ceux qui avaient échappé au massacre; ils devinrent les esclaves du roi et de ses fils.
Comme le serpent d'airain qui a été signe de vie après avoir été signe de mort, de même, Jésus « élevé » sur la croix deviendra signe de vie. Le renversement est merveilleux: Jésus mis en croix ne s'est pas enfoncé pour toujours dans la mort, comme on s'y serait attendu, mais il a été à jamais « élevé ». Plus encore, il va devenir source de vie, et de vie éternelle, pour tous ceux et celles qui porteront leur regard sur lui. 4e dimanche de Carême, année B. Pas un regard de curiosité ou de pitié, mais un regard de foi. De foi et d'amour. Nous voici donc invités à fixer notre regard sur ce Crucifié et à discerner en lui, dans la foi, celui que son Père a ressuscité.